Maison Dufresne - Artisans de baguettes magiques

Frondon pousse la grande porte de la boutique avec un peu de mal vu son petit corps, il porte une legere écharpe qui lui cache la moitié du visage.


-Bonjour...

Il s'avance dans la boutique est observe les étagères.

Dissimulé derrière un antique comptoir se trouvait un vieil homme à l’air amusé par la curiosité de son futur client. Cette période de l'année, où les nouveaux résidents de Beauxbatons et les sorciers en devenir débarquaient avait toujours été un instant qu’il affectionnait. Ce dernier se saisit alors, sans bruit aucun, de tout un tas d’ustensiles non-identifiables et s’approcha du jeune Frodon.

— Toute baguette forgée par ma main experte saura reconnaître, un jour ou l’autre, le propriétaire qui lui est destiné.

Souffla-t-il, en commençant à mesurer d’étonnantes mensurations sur le gamin.

Curieux il observa le vieux monsieur et les diferentes boites, il traversa la boutique pour le rejoindre.


-C'est vous qui fabriquer les baguettes Monsieur ? je trouve cela fascinant travailler ce materiaux noble qu'est le bois , mon pere fait pousser certain arbres pour des baguettes sur son domaine meme si ce n'est pas son activité principal.

Dira t'il avec les yeux grand ouvert.

— Le bois, quel matériau noble, pour sûr ! Mais nos baguettes sont bien plus que cela. Ces ustensiles et leur finesse sont le secret de ma seule famille, un secret… ancestral, peut-être millénaire ? Qu’importe, approchez vous.

Utilisant une sorte de loupe télescopique en bronze qu’il enfonça dans l’oreille du garçon, le vieil Anatole Dufresne commença à examiner le cas de son client (ou peut-être fût-ce son patient). Ce n’est qu’après avoir analysé longuement ce dernier sous toutes les coutures qu’il se figea, fronçant les sourcils et plongeant son regard dans le vide.

- Bien ! 

Fit-il, semblant avoir reçu une sorte d’illumination soudaine. Parcourant son échoppe à grands pas, il observait les piles d’écrins qu’il balayait de son regard fatigué. Le vieil homme s’approcha alors prudemment d’une boîte et la tendit à Frodon.


— Il s’agit dès lors de procéder à des essais. Quoi qu’il en soit, fiez-vous à mon expertise im-pa-rable !

Les plus observateurs auront remarqué le signe de croix que le vieux vendeur s’empressa d’accomplir, l’air toujours plus inquiet malgré ses interminables années d’expérience.

-Mais !

Il fut surpris quand le viel homme lui introduit son appareil dans son oreille sans son consentement, il trouva ca desagreable au debut mais supportable au final.


-Rien qu'avec cet examen vous savez quel baguette il me faut ?

Dira t'il en prenant la boite de la main du vieux monsieur, il l'ouvrit delicatement est pris en main la baguette avec la quelle il fit un leger mouvement.

— Fiez vous à l’expertise Dufresne !

Une énergie se mit à parcourir le corps tout entier du jeune homme lorsqu’il agita l’instrument magique ; une énergie qui sembla se concentrer dans ses cheveux avant de se déplacer dans ses bras, puis dans la baguette, qui formait une orbe qui semblait vibrer au rythme de la respiration du garçon. Seulement, cette vibration ne produisit pas l’effet escompté et, se déformant, fit voler en éclat vitres, lampes et autres verres de lunettes dans un fracas ahurissant. Le vieux Dufresne s’empressa alors de retirer la baguette des mains du jeune Frodon en grommellant. 

— Certainement pas. Très inadapté. Essayons plutôt…

D’un mouvement de sa propre baguette, l’antique vendeur restaura sa boutique tout en cherchant un deuxième instrument à faire essayer.

— Ceci.

Il fit parvenir à lui une deuxième boîte, située à l’autre bout de la pièce et tout en haut d’une étagère qui menaçait de s’effondrer.

— Allez, essayez-la !

Fit-il en lui tendant.

Le jeune Frodon fut surpris par l'evenement qu'il venait de produire, il laissa la baguette au monsieur qui lui repris des mains.


-Oui, expertise im-pa-rable effectivement.

Il recupere la deuxieme baguette et effectue a nouveau le mouvement cette fois ci plus legerement avec moins de conviction ne voulant pas detruire la boutique.

 
 
 
 

-Ce genre d'evenement vous arrive t'il souvent ?

Il commencait a avoir un doute sur ses propres capacité est si il n'etait pas capable de devenir un sorcier, aurait t'il toujours sa place dans ce monde.

-J'ai l'impression que cet baguette est importante pour vous etes vous sur de vouloir me la vendre si elle me va.


Il prend donc cet nouvelle baguette en main est refait un leger mouvement tout en repetant que tout ira bien dans sa petite tête. 

 
 
 

Alors que la baguette se lia a lui il sentit qu'ils allait faire de grande chose ensemble, il sourit en regardant sa baguette qui allait l'accompagner a partir d'aujord'hui.


-Je ne sais pas monsieur, c'est vous "l'expert" en baguette.

Il sorti son portefeuille de sa poche est lui tendit les 20 galions.


-Je ne connais pas ce monsieur mais le travail sur cet baguette est impressionant, bref je vous souhaite une bonne journée monsieur, aurevoir.

Frodon sorti de la boutique heureux avec sa baguette en main, il la brandit fierement alors qu'il marche dans la rue.

Après une bonne minute d'attente, un jeune homme dans la vingtaine, en provenance de l'arrière-boutique, s'approcha du comptoir qui faisait face au Russe. Le rouquin portait d'énormes lunettes, tenant difficilement sur un nez d'autant plus gros. Il déposa ses coudes sur le comptoir, puis fixa le garçon.

- Bienvenue dans la maison Dufresne. Qu'est-ce que je peux faire pour toi, garçon? demanda t'il d'une voix nasillarde.

- Je te prierais de ne pas déposer tes mains sur le comptoir, garçon. Je l'ai nettoyé ce matin, et je ne voudrais pas que tu le salisse.

Du bout du doigt, le jeune homme remonta ses lunettes sur son nez.

- Pour ce qui est de te procurer une baguette, très bien. Cela ne sera pas un problème. Je suis le digne héritier de la Maison Dufresne, après tout.

D'un coup, il fit le tour du comptoir, puis se rendit directement à l'une des nombreuses étagères qui meublaient l'endroit. Sans hésiter, il prit une boîte qui se trouvait au niveau de ses yeux avant de l'ouvrir et d'en sortir une vieille baguette visiblement bien amochée, et de la tendre au garçon.

- Essayez celle-là.

- On ne t'as jamais appris comment? demanda le rouquin en reniflant bruyamment du nez

- Hmff...C'est très simple.

Il sortit une magnifique baguette de couleur beige, sans aucune imperfection, de l'intérieur de sa chemise. Puis, il la montra au garçon pendant de longues secondes, comme pour l'impressionner.

- Comme cela, garçon. 

D'un coup de poignet, il fit aller sa baguette. Un jet de flamme en sorti, qui virevolta jusqu'au fond de la pièce, avant de faire place à une explosion de confettis, qui se répandirent à travers la pièce.

- Et voilà, dit-il d'un air fier.

D'un coups les lumières qui illuminaient la pièce, autant artificielles que naturelles,  se sont éteintes. Autant les lumières des diverses lampes et ampoules que la lumière du soleil qui passait à travers les rideaux disparurent en une fraction de seconde. La pièce se retrouva plongée dans la noirceur des plus totales. 

Des dizaines, voire des centaines, de murmures, presque imperceptibles, et en provenance de toute les directions, se firent entendre. Impossible de déchiffrer ce qu'ils disaient, mais ces chuchotements ne pouvaient que faire froid dans le dos au russe et au rouquin.

Le rouquin, justement, se mit à crier.

- OUAHHHHHHHHH!!! MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CA !?!? OUAAHHHHHHHHHH!!! ALLEZ VOUS EN, DÉMONS!!! QU'EST-CE QUE T'AS FAIT, GARCON!?!?

- J'en suis sûre car je suis le descendant direct d'Archibald Dufresne, le plus incroyable des fabricants de baguettes de France, que dis-je, du monde! Je connais tout des baguettes!

Il renifla bruyamment, de manière particulièrement dégoutante.

- Allez, redonne moi la baguette, j'ai dit!

Le rouquin jeta un coup d'œil au mobilier. 

- Aucune idée. Mais je dois tout réparer avant que grand-père ne revienne, alors cesse de poser des questions et de me faire perdre mon temps, et rends moi la baguette!